Bonjour,
J'ai accouché il y a 4 ans d'une petite fille superbe - accouchement et grossesse aucun problème. Seulement 1mois et demi après j'ai fais une grave dépression avec délire et allucination, résultat hôpital psychiatrique pendant 10 jours.
Aujourd'hui je rêve secrètement d'une nouvelle grossesse. en effet mon mari à trop souffert de me voir dans cet état et ne souhaite plus renouveler l'expérience d'un autre enfant.
Comment puis-je le rassurer et aussi me rassurer ? existe-il un traitement préventif ? Peut-on éviter une nouvelle psychose lors d'une deuxième grossesse ?
salut bene,
j'ai accouché le 09février 2005 d'une adorable petite fille... j'ai également depuis le 3ème jour de mon accouchement des émotions avec des hauts et des bas... je pleure sans raison, mon ventre me manque, etc... j'ai eu une très belle grossesse et un très beau accouchement... je suis contente d'être maman mais je suis en même tant triste...
je pense que chacuns vit ces émotions differement... il n'est pas dit que tu auras denouveau la même chose!
moi ça n'empêche que j'ai denouveau envie d'un bb...
moi je te soutiens et reste positive... ne te mets pas dans la tête que ça sera pareil pour le 2ème... il faut que tu te convaint que le deuxième sera différent
Salut bene, comme toi, 3 jours après la naissance de ma fille j'ai fait une psychose puerpérale comme le disent les psy. J'ai été interné par un tiers dans un hôpital psychiatrique et seulement après une semaine pu rejoindre une unité mère-enfant!! Je suis suivie depuis peu car je n'accepte pas ce qui m'est arrivée et est sombrée dans la dépression, je ne sais pas toi comment tu t'en sors mais moi ce moment de folie m'a fait perdre toute confiance en moi et je vis un calvaire, je ne sais pas si tu vien toujours sur ce site et si tu veux on peut en parler!! Es-tu ou as-tu été suivie??
A bientôt
Anne-Sophie
Egalement internée par un tiers après une psychose puerpérale, je suis sortie de cette malheureuse expérience avec encore plus de force qu'avant. Je pense qu'il faut se dire que nous n'avons pas eu de chance (1 cas sur mille) de ce côté là mais que nos enfants sont là pour nous rappeler que la vie est belle et que toute maman a le droit et le devoir d'élever ses enfants malgré cette epreuve qui est loin d'être agréable.